1. Sensibiliser les recruteurs au phénomène de l’effet de halo
La première étape pour contrer l’effet de halo est d’en prendre conscience et de comprendre comment il fonctionne. Les recruteurs doivent être informés sur les diverses situations qui peuvent déclencher ce biais et apprendre à s’en détacher autant que possible afin de réduire son impact sur leurs décisions.a. Reconnaître les signaux
- Un candidat ayant fréquenté une prestigieuse université peut provoquer un effet de halo positif sans pour autant posséder toutes les compétences requises pour le poste.
- L’apparence physique, la voix ou l’attitude d’un candidat pendant un entretien peuvent également créer des impressions trompeuses.
2. Impliquer plusieurs personnes dans le processus de recrutement
Il est recommandé de conduire les entretiens en présence de plusieurs membres de l’équipe pour limiter l’influence de l’effet de halo. Cette approche permet d’échanger différents points de vue et de nuancer les impressions initiales de chacun.a. Enrichir les échanges
- Associer des personnes aux profils diversifiés (âge, sexe, parcours professionnel) favorise une appréciation plus juste du candidat.
- Chaque membre peut poser des questions complémentaires pour évaluer d’autres aspects du profil du postulant.
3. Etablir des critères de sélection neutres et précis
Pour structurer le processus de recrutement et s’éloigner des impressions subjectives, il convient d’établir des critères basés sur les compétences et l’expérience nécessaires pour occuper le poste à pourvoir.a. Choisir des critères pertinents
- Les critères doivent être réalistes, en adéquation avec les besoins de l’entreprise et le contexte du marché.
- Ils doivent également être neutres pour éviter tout biais discriminatoire (par exemple, ne pas exiger un âge précis ou une nationalité spécifique).